Le réchauffement climatique n’est pas inéluctable.

Dans les années 80, la banquise du pôle Nord faisait 2 mètres d’épaisseur. Aujourd’hui, elle n’en fait plus que 1 mètre 20.

En 2010, quand j’ai survolé l’Arctique en ballon, j’ai constaté depuis ma nacelle d’immenses étendues d’eau libre : la fonte des glaces s’accélère à vue d’oeil !

Pour limiter le réchauffement climatique, il faut réduire les émissions de CO2. Commençons par faire des économies d’énergie en isolant notre habitat, en pratiquant le covoiturage ou en recourant aux transports en commun.

Ensuite, nous devons développer les énergies décarbonées. Les centrales à charbon sont encore beaucoup trop nombreuses sur notre planète ! En recyclant nos déchets, nous pourrons produire du biométhane. Ce gaz renouvelable est une énergie intéressante qui duplique ce qui se passe à l’intérieur de notre intestin : plutôt que de laisser les déchets fabriquer du CO2, la méthanisation produit en boucle courte cette énergie dont la ressource est infinie. Le développement du biométhane concourt à freiner ce changement climatique qui semble irréversible. Nous avons tous un rôle à jouer : en famille, au travail, par notre engagement associatif ou politique, notre action est décisive.

 

Médecin de formation, Jean‑Louis Étienne fut le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire en 1986. En 1989-90, il effectue avec cinq autres personnes la plus longue traversée de l’Antarctique à traineau à chiens. Il retourne régulièrement sur la banquise. Il intervient dans les médias et en entreprises pour sensibiliser l’opinion mondiale au changement climatique.