Un méthaniseur crée des emplois qui ne sont pas délocalisables.

 

Ce qu’il y a de passionnant, avec la méthanisation, c’est que tout est cohérent. En produisant cette énergie renouvelable, les agriculteurs s’assurent des revenus complémentaires, contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre par la valorisation des effluents agricoles et, enfin, participent à la création d’emplois dans les territoires ruraux : un méthaniseur crée des emplois qui ne sont pas délocalisables et produit une énergie locale.

Il dessine un cercle économique et social vertueux. Il peut permettre à l’agriculteur de couvrir ses besoins en énergie et dans certains cas de fournir du gaz à d’autres sites.

Cependant, des problèmes subsistent : le coût des installations est souvent très élevé et la réglementation n’est pas adaptée aux petits producteurs en n’autorisant pas les regroupements pour l’injection dans les réseaux ou le portage de gaz, par exemple.

Or, ils ont besoin de se réunir. Nous devons changer les règles. C’est pourquoi j’ai interpellé Monsieur Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, et Monsieur Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, de la Transition écologique et solidaire, sur le sujet.

 

Jean-Michel Jacques : Député LREM du Morbihan, après avoir été Maire de Brandérion et Conseiller délégué à l’accessibilité à Lorient.